Une communauté locale est fondée sur l’inter-connaissance et sur l’inter-solidarité. Elle existe parce que des hommes et des femmes, par leur présence, par leurs actions, la font exister. Ils lui consacrent bénévolement temps et compétences. Chacun d’eux joue un rôle, souvent discret, toujours utile. Mais les pages du temps se tournent insensiblement. Leur souvenir demeurera attaché à l’exemple qu’ils nous ont laissé et à ce qu’ils ont réalisé.
Monique SERON s’est éteinte doucement chez elle, entourée sa famille, le 25 novembre 2013, à 91 ans. Elle a rejoint son tendre et cher époux, André SERON qu’elle a accompagné dans ses engagements citoyens et associatifs, notamment à partir de 1983.
Après son décès, elle demeura présente dans d’innombrables réunions et manifestations. Elle avait eu l’idée de proposer à l’association organisatrice de la Fête des associations, fondée par son mari, de réaliser, avec patience et talent, des costumes de poupées proposés comme prix d’une tombola. Les recettes étaient reversées à diverses associations sociales et caritatives. Elle mena cette activité, à laquelle elle consacra beaucoup de temps et de dévouement, pendant de nombreuses années, tant que sa dextérité et sa vue lui permirent de le faire.
En 1999, Monique SÉRON avait accepté de remplacer ma mère, gravement malade, le jour de mon mariage. J’ai été très fier d’être accompagné à l’autel par cette marraine de coeur. Je lui en serai éternellement reconnaissant.
Notre amie ne souhaitait pas de discours. Nous respecterons son voeu en disant simplement que mon épouse et moi-même, mes beaux-parents, très proches d’elle, et ma belle-famille sommes très émus par sa disparition. Nous adressons à la toute la famille SÉRON nos bien sincères condoléances.
Bernard et Sylvie MÉRIGOT, 27 novembre 2013