Qui sommes-nous ?
TERRITOIRES ET DÉMOCRATIE NUMÉRIQUE LOCALE
Le chat du voisin. Qui observe qui ?
Abécédaire photographique de la démocratie
© BM
1. Site Internet http://www.savigny-avenir.info :
2. Recherche-action « Territoires et démocratie numérique locale »
3. Fondation « Mieux Aborder L’Avenir »
4. Lettre hebdomadaire « La Lettre du lundi de Mieux Aborder L’Avenir »
5. Savigny et l’avenir
6. Partenariats
1. UN SITE INTERNET
Le site http://www.savigny-avenir.info est un média numérique référencé (ISSN : 2261-1819) créé en septembre 2009 dans le cadre de la recherche-action pluriannuelle « Territoires et démocratie locale», conduite au sein du programme Mieux Aborder L’Avenir/MALA, intitulé « Comment les pratiques des pouvoirs en place répondent-elles à l’idéal démocratique des territoires ? » Sa ligne éditoriale s’est donnée pour tâche de répondre problématiques des rapports entre les pratiques des pouvoirs en place et l’idéal démocratique des territoires.
Il a reçu en juillet 2012 un numéro ISSN (International Standard Serial Number) et son contenu fait l’objet d’un dépôt légal à la Bibliothèque Nationale de France (Dépôt légal du numérique). Ses archives sont consultables par les chercheurs dans les salles de lecture de la BNF (ISSN 2261-1819). Au 31 décembre 2012 il totalisait environ 600 articles.
Au cours de l’année 2012, plus de 200 articles ont été mis en ligne. Le nombre de visiteurs et le nombre de pages lues ont augmentées, entre 2011 et 2012, de + 18%. Les pages portant sur la recherche-action sur Savigny-sur-Orge et sur la communauté d’agglomération des Portes de l’Essonne sont très suivies. Les pages générales portant sur la science politique, sur les idées utiles à la démocraties locale et aux projets des territoires… attirent un nombre croissant de lecteurs du monde entier (17% de visiteurs sont de langue anglo-américaine).
2. UNE RECHERCHE-ACTION
Territoires et démocratie numérique locale a été lancée en 2009.
3. UNE ASSOCIATION
Mieux Aborder l’Avenir (MALA) est le nom du groupe à l’origine de la démarche du programme de recherche, d’expertise et d’intervention.
4. UNE PUBLICATION HEBDOMADAIRE
La lettre de Mieux Aborder L’Avenir est une publication numérique hebdomadaire. Le numéro 50 a été publié le lundi 29 juillet 2013.
Chaque semaine : « La Lettre du Lundi de Mieux Aborder L’Avenir ». Depuis le 20 août 2012, tous les lundis, aux premières heures du matin, une lettre est mise en ligne sur www.savigny-avenir.info. Elle constitue un rendez-vous régulier qui s’ajoute aux autres articles publiés en fonction de l’actualité.
• Année 2012 : 20 numéros, du lundi 20 août 2012 (n°1) au lundi 31 décembre 2012 (n°20)
• Année 2013 : 52 numéros, du lundi 7 janvier 2013 (n°21) au lundi 30 décembre 2013 (n°73) en cours de publication.
La lettre n°50 a été mise en ligne le 29 juillet 2013. Elle porte sur l‘action publique territoriale : les véritables enjeux des élections municipales de 2014.
Chaque dernier jour du mois, deux rubriques mensuelles :
• « Articles mis en ligne sur www. savigny-avenir.info »
• « Sur l’agenda de Bernard Mérigot».
5. En cours
6. En cours
NOTIONS ET CONCEPTS
Acteurs et responsables de la démocratie. Nous sommes tous acteurs et responsables de la démocratie.
« La condition pour parler de démocratie est que chacun soit reconnu comme un acteur responsable du processus de définition des buts à atteindre et des politiques à mettre en œuvre. »
John DEWEY, Reconstruction en philosophie, 2003, p. 170. Traduction nouvelle.
Maladies de la démocratie. Comment lutter contre les maladies de la démocratie ?
« Le remède aux maladies de la démocratie est : davantage de démocratie. La difficulté est de découvrir les moyens par lesquels un public éparpillé, mobile et multiforme, peut se reconnaître pour parvenir à définir et exprimer ses intérêts ».
John DEWEY, Le public et ses problèmes, 2003, p. 155. Traduction nouvelle.
Intelligence fructueuse. La vie locale communale est la condition de l’intelligence démocratique.
« La diffusion d’une intelligence fructueuse n’est possible que si la vie locale communale se réalise »
John DEWEY, Le public et ses problèmes, 2003, p. 204. Traduction nouvelle.
Problème du politique : être, vivre, se supporter
« Le problème du politique, c’est de savoir comment être ensemble, vivre ensemble, se supporter comme ensemble à travers et depuis nos singularités (bien plus profondément encore que nos « différences ») et par-delà nos conflits d’intérêts. »
Bernard STIEGLER, « De la misère symbolique », Le Monde, 10 octobre 2003
Politique et unité de la cité
« La politique est l’art de garantir une unité de la cité dans son désir d’avenir commun, son individuation, sa singularité comme devenir-un. »
Bernard STIEGLER, « De la misère symbolique », Le Monde, 10 octobre 2003
Politique et amour des autres
« L’être-ensemble est celui d’un ensemble sensible. Une communauté politique est donc la communauté d’un sentir. Si l’on n’est pas capable d’aimer ensemble les choses (paysages, villes, objets, oeuvres, langue…), on ne peut pas s’aimer. Tel est le sens de la « philia » chez Aristote. Et s’aimer, c’est aimer ensemble des choses autres que soi. »
Bernard STIEGLER, « De la misère symbolique », Le Monde, 10 octobre 2003
Démocratie améliorée
La supériorité de la démocratie ne provient pas du fait qu’elle serait plus naturelle ou plus parfaite que d’autres formes d’organisation politique, mais du fait de sa capacité d’autocorrection et d’amendement. La démocratie est un régime qui doit demeurer constamment ouvert à sa propre amélioration.
Action citoyenne
Quelle est la nature qui est commune à toute action citoyenne ? Elle est de rétablir la liaison en subir et agir. Lorsque des citoyens prennent conscience qu’ils subissent un préjudice présent, ou bien qu’ils sont susceptibles de subir un préjudice à venir, l’action citoyenne est la liberté qui consiste à développer toute action permettant d’agir contre la cause de ce préjudice.
Chaque action citoyenne est un soin apporté à la démocratie. Elle est une expérimentation qui doit aboutir à améliorer durablement le « vivre ensemble ».
Organologie politique
L’organologie est à l’origine « la science des instruments de musique ». Le philosophe Bernard STIEGLER se sert de la notion d’organologie pour désigner la réflexion sur les instruments d’autres pratiques, comme les instruments de la pratique politique. Il appelle organologie générale la triple relation entre organes physiologiques, organes techniques et organisations sociales. Il emploie le terme d’organologie politique pour associer les formes de la démocratie aux techniques de l’esprit auxquelles elles sont associées (comme la lecture et l’écriture, les techniques informationnelles…).
L’enseignement de la théorie politique est-il l’histoire d’une « évasion définitive » ?
A quel domaine du savoir rattacher une interrogation, question, un dossier ? Comment définir la discipline de rattachement d’une connaissance intellectuelle, ou bien d’une recherche, d’un enseignement universitaire ? Il est utile de prendre en considération la façon dont les acteurs de la pensée, de la réflexion, de la pédagogie se définissent eux-mêmes. Il est fréquent que ceux-ci se situent de façon décalée par rapport au monde. Ainsi, Hannah ARENDT ne se définissait pas comme « philosophe », mais comme « professeur de théorie politique » (Political theorist). (1) Elle n’enseignait pas et n’écrivait pas en tant que philosophe politique, mais en tant que praticienne de la théorie politique. Cela l’amenait à reconsidérer de façon critique les fondements de la discipline de la philosophie politique. Elle écrivait que « la majeure partie de la philosophie politique depuis Platon s’interpréterait aisément comme une série d’essais en vue de découvrir les fondements théoriques et les moyens pratiques d’une évasion définitive de la politique. » C’est-à-dire qu’elle formulait l’idée que l’ensemble des textes fondateurs de la philosophie politique remplissait une fonction paradoxale d’évitement et d’exclusion de ce qu’ils étaient censés constituer.
RÉFÉRENCES
1. ARENDT Hannah, The Human Condition, London, Chicago, University of Chicago Press, 1958.
ARENDT Hannah, Condition de l’homme moderne, Calmann-Lévy, 1983, p. 285. Traduction de G. Fradier. Réédition Presse-Pocket 1988, 1992. Préface de Paul Ricoeur.
Expertise
L’expertise est une figure constitutive de l’action publique et de l’action collective. Elle est fondée sur un savoir, sur une expérience, sur une démarche. Si l’expert est « celui (ou celle) qui a une parfaite connaissance d’une chose, due à une longue pratique », le citoyen doit être considéré comme « un membre d’un état considéré du point de vue de ses devoirs et de ses droits civils ou politiques ».
L’expertise s’acquiert. Elle se construit dans le dialogue. Elle s’éprouve dans les débats. Il lui appartient d’éclairer les choix et les décisions publiques.
RÉFÉRENCES
BOY, D. « L’expert citoyen, le citoyen expert », Cahiers français, Dossier « Les nouvelles dimensions de la citoyenneté », n°316, septembre-octobre 2003, pp.20-24
DECROP G. ET J.-P. GALLAND J.-P. (dir.), Prévenir les risques : de quoi les experts sont-ils responsables ?, La Tour d’Aigues, Editions de l’Aube, 1998, 201 p.
LASCOUMES P. (dir.), Expertise et action publique, Problèmes politiques et sociaux, La Documentation française, n°912, mai 2005.
ROQUEPLO P., Entre savoir et décision, l’expertise scientifique, Paris, INRA Editions, 1997, 111 p.
TRÉPO J.-Y, La Sociologie de l’expertise, PUF, Que sais-je ?, n°3119, 1996, 127 p.
WEBER Max, Le savant et le politique, Paris, Plon, 1959, 230 p.
Mention du présent article http ://www.savigny-avenir.info
ISSN 2261-1819 Dépôt légal du numérique, BNF 2013
Le contexte de la globalisation /mondialisation impose aux territoires et à ceux qui y vivent, risques et interdépendances.
• Comment une anthropologie de la citoyenneté peut-elle s’opposer à cette imposition ?
• Quelles initiatives peuvent y participer (Open data, Accès aux documents publics locaux, Observatoire des assemblées délibérantes locales, Recherche-action, Formation citoyenne…) ?
Deux questions nous interrogent sans relâche :
• Quelles formes de démocratie pour quels territoires ?
• Quels territoires pour quelles démocraties ?