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TERRITOIRES ET DÉMOCRATIE NUMÉRIQUE LOCALE
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LIVRES
Bernard MÉRIGOT (Sous la direction de)
LA DÉMOCRATIE LOCALE.
Vade-mecum
Pourquoi les déclarations politiques sont-elles aussi partisanes, agressives, et méprisantes à l’égard de ceux qui sont désignés comme des « adversaires » ?
Combien de simples électeurs, de membres de partis politiques, ou de « militants » sont-ils partis, plein d’espoirs et d’illusions et, au lendemain d’une campagne électorale, se sont retrouvés exploités, trompés et déçus ?
Combien d’hommes et de femmes, élus, compétents et dévoués, ont-ils vus leurs actions entravées par d’autres qui tout simplement, refusant toute éthique collaborative à l’égard du bien commun, voulaient soit prendre leur place, soit les éliminer ?
Combien se sont trouvés – et continuent de se trouver – poursuivis par les pouvoirs en place pour avoir tout simplement exercé le simple principe de la liberté de pensée, de parole et d’écriture qui veut que « Sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur » ?
L’exercice de l’activité politique comporte-t-il des risques ? La réponse est oui. Ceux-ci concernent aussi bien ses acteurs que ses spectateurs. Le marché politique est devenu un marché économique. Ainsi, l’activité politique a recours aux moyens de la publicité pour répondre à une demande que l’on peut légitimement suspecter de ne pas être librement exprimée, mais fabriquée. Comme l’a observé Joseph SCHUMPETER dans les années 1930, la professionnalisation du personnel politique a transposé au niveau politique la logique économique producteur/consommateur : les électeurs sont devenus des consommateurs de politique, les hommes et les femmes politiques des producteurs de politique. Le risque principal de cette logique est que l’offre ne corresponde pas une demande réelle, ou bien que le produit livré ne corresponde pas aux attentes.
Faut-il pour autant se détourner de l’activité politique ? La réponse est non. Parce qu’il faut espérer, au-delà des pièges et des chausse-trappes, que le « bien public » doit l’emporter. On connaît les quatre questions posées par Emmanuel KANT dans sa critique de la raison pure : « Que puis-je connaître ? Que dois-je faire ? Que m’est-il permis d’espérer ? Qu’est-ce que l’homme ? ». Ces quatre questions sont éminemment politiques.
  • Que puis-je connaître sur la façon dont le budget de ma commune, de ma communauté, de mon conseil général est fixé, sur les dépenses décidées en matière d’urbanisme, sur la performance coût/résultats des politiques publiques menées ? Et d’abord, l’égalité d’accès aux informations publiques est-elle assurée ?
  • Que dois-je faire pour que le pouvoir politique ne soit pas exercé exclusivement par une classe d’élus et de fonctionnaires ? Pour qu’il soit partagé et qu’il prenne en compte l’expertise de la société civile, citoyenne et associative. Pour qu’il soit ouvert à la concertation.
  • Que m’est-il permis d’espérer de l’exercice des pouvoirs locaux ? Les pratiques réelles correspondent-elles au désir démocratique des territoires ? Est-il normal de ne plus rien comprendre aux compétences exercées par les communes, les communautés et les conseils généraux ?
  • Qu’est-ce que l’homme politique ? Qu’est-ce que la femme politique ? La Constitution leur donne-t-elle une existence « naturelle » ? Sont-ils des amateurs ou des professionnels ? Des ambitieux (et ambitieuses) ou des honnêtes hommes (et honnêtes femmes) ? Qu’est-ce qui les forme à cette fonction ?
Ce guide effectue un va-et-vient entre connaissances concrètes et actions territoriales. Il propose un décodage indispensable du discours tenu sur la gestion des territoires et de leurs habitants, une réflexion sur les pratiques, sur les textes législatifs et réglementaires qui les légitiment, sur les  moyens d’améliorer une jurisprudence administrative, parfois lacunaire et souvent mouvante, sur les perfectionnements que le législateur doit apporter à la loi républicaine pour qu’elle réponde enfin aux attentes citoyennes.
© Bernard MÉRIGOT et Mieux Aborder L’Avenir, 2014
 Vade-mecum (du latin « viens avec moi »). Livre, guide, manuel, aide-mémoire, répertoire que l’on garde avec soi pour le consulter.
ARTICLES DU SITE http://www.savigny-avenir.info
NB. On se reportera aux articles pour l’actualisation
La Lettre du lundi de Mieux aborder l’avenir
La Lettre de Bernard MÉRIGOT
Mieux aborder l’avenir

Publications de Bernard MÉRIGOT
2013
MÉRIGOT Bernard, « Les trois limites opposées aux recherches sur les pouvoirs locaux : illégalité, injustice, secret », Intervention à la journée d’étude « L’engagement du chercheur en sciences sociales (Committments in the humanities and social sciences) », École normale supérieure de Cachan, 21 juin 2013. Manifestation placée sous l’égide du CNRS, organisée par Julie GARDA et Florent LE BOT. Texte à paraître. Texte en ligne sur ligne sur http://savigny-avenir.fr, 22 juillet 2013.
MÉRIGOT Bernard,
« Intervention », Les élus et la démarche de concertation, Séminaire et groupe d’échange de pratiques organisé par l’Institut de la concertation, COMEDIE (Concertation et médiation pour l’environnement et le développement local) et la Fondation de France, Paris, IMI. 27 juin 2013. La place des élus dans les dispositifs participatifs : doivent-ils travailler avec les citoyens ou faut-il distinguer les publics ? Comment réagissent les élus face aux méthodes d’animation innovantes ? Quelle place doivent-ils prendre dans les réunions ? Craintes et réticences des élus à l’égard de la concertation : comment les comprendre ? Comment y répondre ? Concertation-alibi, concertation usine à gaz… Quelle vigilance de l’animateur pour éviter ces travers ? Comment articuler processus participatif et processus décisionnel ? Quelle place pour les élus dans cette articulation ?
MÉRIGOT Bernard,
« Intervention », Quelles participations à l’échelle métropolitaine ? Journée animée par David ALCAUD (Formations métropolitaines CNFPT/Paris Métropoles), Patricia CHAUDOIN (Formations citoyenneté INSET Nancy), Isabelle TRIMAILLE (Cycle des formations métropolitaines), Pantin, Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT/Délégation régionale de la première couronne d’Ile-de-France), 13 juin 2013. La participation : une prise de risque qui en vaut la peine. Les conditions de réussite de l’implication des citoyens, des associations et des élus, depuis l’échelon local jusqu’à l’échelon métropolitain. Possibilité et utilité pour le citoyen métropolitain d’une pédagogie via Internet. Synthèse et prospective.
MÉRIGOT Bernard,
« Que puis-je savoir ? Que dois-je faire ? Que puis-je espérer ? Démocratie participative, citoyenneté et nouveaux medias », Réflexions introductives à la Table ronde n°2 « Nouveaux médias, démocratie participative : quelles réalités dans les territoires ? », Medias 2030, Journée d’étude organisé par l’Université de Nantes, la Fondation Internet nouvelle génération (FING) et le cluster du Quartier de la création, Nantes, 23 avril 2013.

2012
MÉRIGOT Bernard,
« Les élus sont victimes de la professionnalisation de la politique », Les États généraux de la démocratie territoriale, Sénat, www.democratie-territoriale.fr, 16 février 2012.
Mention du présent article http ://www.savigny-avenir.info
ISSN 2261-1819
Dépôt légal du numérique, BNF 2013

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