LE DÉVOIEMENT DE LA POLITIQUE
« Moi, je respecte les Français. Qu’est-ce qu’ils voient aujourd’hui ? Un bal de prétendants qui tous viennent les voir en disant : nous sommes les plus beaux. Et ça, ce n’est pas la démocratie, c’est le dévoiement de la politique. C’est la politique dont on ne veut plus », a déclaré l’ancien Premier ministre.
IL N’Y A PAS DE SAUVEUR
Il a annoncé qu’il allait faire une révélation concernant les prochaines élections présidentielles : « Il n’y a pas de sauveur en France », a-t-il lancé. « Ni François Hollande, ni Martine Aubry, ni Ségolène Royal, ni Nicolas Sarkozy, ni moi-même ne sauverons la France. »
OFFRIR DES RÉPONSES
Alors, « j’ai une proposition à faire », a-t-il poursuivi : « Il faut bâtir une équipe de personnalités capables d’offrir aux Français des réponses, des solutions ensemble et après, on verra au début de l’année prochaine qui sera le mieux placé pour être candidat ».
EN POLITIQUE, ON NE PEUT RIEN FAIRE SEUL
« En conclusion, il n’y a pas moins de raisons que je sois candidat que les autres parce que j’ai plus d’expérience que les autres, mais j’aimerais une petite révolution politique où les femmes et les hommes politiques fassent preuve d’humilité, qu’ils constatent que seuls ils ne peuvent rien faire », a-t-il dit.
RÉCONCILIER LA DROITE ET LA GAUCHE
« Celui ou celle qui gagnera l’élection présidentielle en 2012 sera celui ou celle qui sera capable de constituer une équipe et de réconcilier des positions entre la droite et la gauche », estime Dominique de Villepin.
NE PAS COMMETTRE LES MÊMES ERREURS EN POLITIQUE
« Il n’y a pas de fatalité à commettre les mêmes erreurs. Moi, ce qui m’intéresse, c’est que la France gagne, c’est pas d’être en haut de l’affiche », a-t-il conclu.
RÉFÉRENCE
VILLEPIN Dominique, « Le Grand journal », Canal +, 8 septembre 2011.