LES IDÉES RÈGNENT SUR LA VILLE
Émile VERHAEREN
1855-1916
Buste de César SCROUVENS (1927)
Square Alain Lefèvre
Angle de la rue Saint-Jacques et de la Parcheminerie
(Chevet de l’église Saint Séverin) Paris 5e
© Photo CAD / BM 2011
« Sur la Ville, dont les désirs flamboient,
Règnent, sans qu’on les voie,
Mais évidentes, les idées.
On les rêve parmi les brumes, accoudées
En des lointains, là-haut, près des soleils.
(…)
Aubes rouges, midis fumeux, couchants vermeils,
Dans le tumulte violent des heures,
Elles demeurent. »
Émile VERHAEREN « Les idées », Les Villes tentaculaires, 1895
Émile VERHAEREN (1855-1916), poète belge flamand, d’expression française. Dans ses poèmes, influencés par le symbolisme, sa conscience sociale lui fait évoquer les grandes villes dont il parle avec lyrisme.
Dans « Les villes tentaculaires » (1895), il blâme les concentrations urbaines et déplore les campagnes qui se vident. On y trouve de très belles formules d’espérance et de confiance dans l’avenir. Il annonce « le règne des idées sur la ville », des idées que l’on ne voit pas et qui sont évidentes.
RÉFÉRENCES
VERHAEREN Émile, « Les idées », Les Villes tentaculaires, 1895
Mention du présent article http ://www.savigny-avenir.info
ISSN 2261-1819 Dépôt légal du numérique, BNF 2011