Que penser de la justification des l’augmentation des impôts ?
Les arguments avancés sont à la fois légers et faibles. Laurence SPICHER-BERNIER mélange les taux et les cotisations. Elle oublie la revalorisation annuelle des bases. On s’inscrit donc dans une non-information des administrés. La hausse des prix, qui sert de justificatif, n’a pas attendu son élection en septembre 2008. Jean MARSAUDON, précédent maire, a dû y faire face comme tout le monde depuis des années… Si la « qualité des prestations des services publics municipaux » baisse, ce n’est pas au contexte économique qu’il faut s’en prendre, mais aux nouvelles méthodes employées depuis dix-sept mois.
Quant au programme sur lequel la majorité a été élue en mars 2008, le pôle intergénérationnel qui est cité n’y était pas inscrit. Il ne figure même pas dans le DOB 2010. C’est une « nouveauté spicherienne », comme l’écrit un blogeur blagueur. Le Parisien du 2 mars se fait l’écho d’un début possible des travaux à la fin de l’année 2010 ! Où l’argent sera-t-il pris ?
Quant à l’échange de local entre la Police municipale et l’Office de tourisme, n’y a-t-il pas plus urgent à faire ? La police municipale a des heures d’ouverture qui ne correspondent pas actuellement aux moments les plus sensibles pour les usagers de la Place Davout, des abords du Lycée Corot et de la gare. Pourquoi pas une Mairie annexe, avec la police municipale, à Grand-Vaux ?
La Lettre de Bernard Mérigot, 4 mars 2010