Quelle est l’histoire de votre engagement auprès de Nicolas DUPONT-AIGNAN et de Debout la République ?
En 1999, Jean MARSAUDON, député-maire a apporté son soutien à la fondation du club politique « Debout La République » par Nicolas DUPONT-AIGNAN, député-maire de Yerres. Une volonté commune, un attachement profond aux valeurs républicaines et démocrates, un amour pour leur pays et leur ville avaient rapproché ces deux figures politiques départementales. Pour ma part, j’ai apporté mon soutien à DLR en 2004. Le club est devenu un parti politique en novembre 2008, un « parti gaulliste indépendant » qui place l’homme au cœur des politiques tant locales que nationales.
Comment cela se traduit-il au niveau du conseil municipal ?
Afin de retrouver ma liberté d’expression au sein du conseil, j’ai choisi de créer un groupe, ouvert à tout élu capable de reconnaître que « les méthodes autocratiques d’exercice du pouvoir sont inadéquates car elles engendrent l’anarchie et le clientélisme ». Jean MARSAUDON estimait les hommes déterminés, combatifs, faisant preuve de courage, ouverts aux débats – parfois vifs – audacieux dans leurs opinions, dévoués au service de leurs concitoyens. Avant le conseil municipal du 1er février 2010, j’ai annoncé par écrit à Madame le Maire – et au Préfet – que je créais un groupe « Debout La République à Savigny-sur-Orge ».
Le groupe Debout la République n’a-t-il pas été insulté ?
Par une lettre recommandée, en date du 2 février 2010, Laurence SPICHER-BERNIER se gausse « des groupes unipersonnels autoproclamés ». Elle m’écrit qu’elle considère ma démarche « comme dénuée de tout fondement ». C’est comme si on avait demandé au général DE GAULLE d’attendre que des dispositions constitutionnelles ou législatives existent pour qu’il crée la France Libre à Londres ! Décidemment, elle n’a rien compris ! J’ai saisi le Préfet.
Figurez-vous sur la liste conduite par Nicolas DUPONT-AIGNAN ?
En effet, je suis en 15e position sur la liste essonnienne « Votez pour vous. Rassemblement gaulliste 100% indépendant – Debout la République ».
La Lettre de Bernard Mérigot, 4 mars 2010